Le président José Maria Gil-Robles a ouvert ce colloque aux côtés de Jacqueline Grapin, présidente fondatrice du European Institute à Washington D.C., qui est partenaire de la Fondation dans l’organisation du colloque. Celui-ci fait suite à un premier séminaire organisé par les deux institutions à Washington en avril dernier.
Le colloque a réuni sur le campus de l’Université de Lausanne de nombreux experts américains, européens et suisses – dont plusieurs sont membres du Conseil de la Fondation – pour se pencher sur la question des solidarités euro-américaines dans un monde multipolaire. Les intervenants qui ont traversé l’Atlantique pour cette occasion sont, outre Jacqueline Grapin, Barry Machado, qui représentait la Fondation George Marshall, Catherine Guisan, Robert Hunter, Sophie Meunier et Michael Scardaville.
Le colloque s’annonçait intense notamment à la faveur d’une perspective historique et de thématiques diverses à travers lesquelles fut jaugé l’état des relations entre l’Europe et les Etats-Unis, que ce soit en matière géostratégique, de sécurité et de défense, en matière monétaire, ou encore dans la recherche scientifique. Certaines questions furent d’une actualité toute particulière, comme les négociations en cours relatives au partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement, ou encore la question des écoutes qui a défrayé la chronique ces derniers mois.
Les discussions ont bénéficié d’un éclairage particulier de personnalités qui, par leurs activités actuelles ou passées, ont été un acteur ou témoin privilégié des relations transatlantiques dans leur domaine de compétence.
Le colloque a pu bénéficier de la participation de M. Pierre Vimont, secrétaire général du Service européen pour l’action extérieure. La journée de vendredi fut couronnée par une conférence littéralement magistrale de cet ancien ambassadeur de France à Washington, qui est aujourd’hui le bras droit de Catherine Ashton, la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
Dans son allocution intitulée La relation transatlantique face aux défis du monde global, Pierre Vimont a reconnu les doutes ambiants que suscite actuellement cette relation, tout en soulignant qu’elle demeurait pertinente et porteuse d’avenir, compte tenu des valeurs et intérêts partagés des deux côtés de l’Atlantique.
Les actes du colloque (qui s’est tenu en français et en anglais) seront publiés en français dans la collection des Cahiers rouges de la Fondation, coédités avec les Editions Economica à Paris.
L’événement a bénéficié du soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), de l’Université de Lausanne et de l’Union Bancaire Privée, UBP SA.